L’accueil de la petite enfance : un enjeu d’aménagement en Haute-Garonne 

L’accueil de la petite enfance : un enjeu d’aménagement en Haute-Garonne 

L’accueil de la petite enfance : un enjeu d’aménagement en Haute-Garonne 

L’AUAT et la Caf de la Haute-Garonne partagent un état des lieux de l’accueil de la petite enfance dans le département. L’étude s’intéresse aussi aux réalités du métier d’assistante maternelle, en livrant aux collectivités des pistes pour améliorer son attractivité. 

L’attractivité de la Haute-Garonne notamment vis-à-vis des jeunes adultes interroge les politiques d’accueil des enfants avant leur entrée à l’école. C’est l’un des enseignements d’une étude menée en 2024 sur la base de statistiques de la Caf de la Haute-Garonne et d’entretiens. L’analyse du taux de couverture, soit la proportion de jeunes enfants bénéficiant d’un mode d’accueil, indique que l’offre en la matière varie considérablement d’une intercommunalité à l’autre.  

Les zones périurbaines à l’est de Toulouse Métropole affichent les taux de couverture les plus élevés, dépassant 70% dans certaines intercommunalités. Ces territoires, à dominante familiale et caractérisés par des niveaux de revenus élevés, bénéficient d’une offre d’accueil individuelle importante. 

A l’inverse, les zones rurales et moins denses du sud du département enregistrent les taux de couverture les plus faibles, inférieurs à 50%. L’offre collective y est limitée et l’accueil individuel restreint, conduisant à une proportion plus élevée d’enfants sans mode d’accueil structuré. 

Un nombre d’assistantes maternelles en baisse 

L’accueil individuel, assuré principalement par les assistantes maternelles agréées, représente le premier mode de garde des enfants de moins de 3 ans en Haute-Garonne. Cependant, le département, à l’image de la tendance nationale, connaît une diminution du nombre d’assistantes maternelles en activité. 

Plusieurs facteurs expliquent cette baisse. On peut citer le vieillissement des professionnelles, les départs à la retraite parfois anticipés et l’évolution des attentes des parents. La crise Covid-19 a également joué un rôle. Cette période a accentué le stress et le sentiment d’isolement de certaines des assistantes maternelles interrogées. Le manque d’attractivité du métier auprès des nouvelles générations, en raison des conditions de travail et d’emploi difficiles, ressort également. 

Difficultés et freins à l’exercice du métier d’assistante maternelle 

Identifié comme un métier-passion, celui d’assistante maternelle est généralement évoqué par les personnes interrogées comme résultant d’une vocation. L’étude met aussi en lumière les difficultés rencontrées par certaines d’entre-elles : horaires de travail étendus, relations parfois difficiles avec les parents-employeurs, sentiment d’isolement, manque de reconnaissance… Les témoignages retranscrits dans l’étude donnent plusieurs exemples très concrets. 

Des leviers pour améliorer l’attractivité du métier d’assistante maternelle 

Pour aider les collectivités à appréhender la question, l’étude propose aussi des pistes d’amélioration. Renforcer la formation initiale et continue, faciliter la gestion de la relation parents-employeurs… Ces actions visent à renforcer l’attractivité du métier d’assistante maternelle. Elles amélioreront aussi leurs conditions de travail, de manière à garantir un accueil de qualité pour les jeunes enfants. 

Pour en savoir plus, consultez l’étude « L’offre d’accueil de la petite enfance en Haute-Garonne » 

Crédit photo : CNAF

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