Décarbonation : « J’ai voulu casser les codes en représentant une scène du quotidien » 
Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine

Décarbonation : « J’ai voulu casser les codes en représentant une scène du quotidien » 

Comment représenter la décarbonation des territoires ? Cette question épineuse a trouvé une réponse avec Amélia Chaplain, l’auteure de la couverture du dernier opus de la revue BelvedeR, publiée par l’AUAT.

Décarbonation : « J’ai voulu casser les codes en représentant une scène du quotidien » 

Comment représenter la décarbonation des territoires ? Cette question épineuse a trouvé une réponse avec Amélia Chaplain, l’auteure de la couverture du dernier opus de la revue BelvedeR, publiée par l’AUAT.

Aujourd’hui en master illustration à l’université Bordeaux Montaigne, Amélia Chaplain est l’auteure de la couverture du numéro de la revue BelvedeR « Décarboner les territoires ». Gagnante du concours lancé par l’AUAT en 2023 à destination d’étudiants, elle revient sur la genèse de sa proposition graphique.

Couverture de la revue BelvedeR "Décarboner les territoires"
Photo d'Amélia Chaplain

Amélia Chaplain

Quel était votre état d’esprit lorsque vous avez décidé de participer à ce concours ?

C’était la première fois que j’avais l’opportunité de réaliser la couverture d’une revue. Je ne m’étais pas non plus intéressée précisément à l’urbanisme jusque-là. C’est d’ailleurs une thématique que j’associe aux enjeux environnementaux… Pour moi, l’urbanisme permet de vivre ensemble, d’organiser l’espace commun et de favoriser la cohabitation entre les gens. Quant à la décarbonation, si le mot fait un peu peur, c’est un enjeu qui nous touche tous !

Comment vous êtes-vous appropriée le thème de la décarbonation ?

J’ai fait des recherches d’illustrations et j’en ai trouvé beaucoup qui étaient froides, avec des schémas techniques et globaux, des représentations de la planète… Ce n’était pas de la poésie ! J’ai donc pensé que je pouvais apporter quelque chose en centrant le sujet sur un espace urbain, de manière à rendre la problématique plus proche de nous, plus concrète. La décarbonation est un enjeu du quotidien et c’est pourquoi j’ai choisi de l’illustrer avec une scène normale de vie dans la ville.

Pouvez-vous nous décrire votre dessin en couverture de la revue BelvedeR ?

A titre personnel, les parcs urbains sont les endroits des villes dans lesquels je me sens le mieux. C’est donc ce que j’ai choisi d’illustrer, avec des feutres. C’est une vue d’en haut, d’un bout de parc urbain, avec beaucoup d’arbres qui sculptent le paysage. Il y a un tramway photovoltaïque au loin, une serre pour faire pousser des plantes, une terrasse végétalisée et des bâtiments très ouverts, lumineux et dont les fenêtres sont dotées de « marquises panneaux solaires », même si je sais que les panneaux nécessitent des matériaux rares ou polluants. Côté couleurs, j’ai voulu casser un peu les codes avec des couleurs chaudes, comme ce camaïeu d’orange. Dans le dessin, des gens de toutes sortes se déplacent, lisent, promènent leur chien. Tous vivent la décarbonation de manière normale et classique, ce n’est pas un sujet anxiogène. Le changement de la décarbonation n’est pas incroyable, il pourrait déjà exister. 

Le parcours d’Amélia Chaplain

Titulaire d’un bac littéraire, Amélia Chaplain valorise une formation sur les arts graphiques (CPGE art et design au lycée Rive Gauche à Toulouse en 2018), suivie d’une licence Humanités à Paris Nanterre, d’un master couleur image design à l’ISCID de Montauban. Elle suit actuellement un master en illustration à Bordeaux Montaigne. Amélia Chaplain a réalisé plusieurs stages, notamment un chez Antoinette Poisson, qui réalise des papiers peints dominotés, ainsi qu’à la Maison de l’illustration à Sarrant dans le Gers, en 2022. 

Sa formation l’oriente aujourd’hui vers les albums de jeunesse, mais l’illustration pourrait aussi l’amener vers des enquêtes documentaires dessinées, la réalisation d’affiches, de flyers, ou encore d’étiquettes pour bouteilles de vin. Suivez Amélia sur @ameliachaplain  

Découvrir la revue BelvedeR “Décarboner les territoires”

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