13,5 millions de m², c’est la superficie totale du parc immobilier à destination des entreprises dans l’aire urbaine de Toulouse. Cette offre, diversifiée à la fois en gamme et en typologie d’immeubles, se décompose en :
– 4.3 millions de m² de bureaux organisés autour d’une quinzaine de pôles tertiaires : trois avec une offre supérieure à 400 000 m² (Saint-Martin/Ramassiers, Basso Cambo et la zone aéroportuaire de Blagnac), trois autres entre 200 000 et 400 000 m² (centre-ville de Toulouse, Labège Innopôle et Compans-Caffarelli).
– 7.5 millions de m² de locaux d’activité et d’entrepôts répartis de manière plus diffuse sur le territoire, majoritairement au sein des zones d’activité et à proximité des principaux axes routiers, dont l’axe nord-sud reste l’épine dorsale.
– 1.7 million de surfaces de ventes en grande surface (> à 300 m²) structurés autour de dix pôles majeurs, le plus important étant celui de Portet-sur-Garonne avec un peu plus de 200 000 m², suivi du centre-ville de Toulouse et du pôle commercial de Blagnac.
Le rythme de construction reste dynamique. Les nouveaux programmes satisfont principalement les besoins de développement et/ou de regroupement des entreprises déjà implantées sur le territoire en recherche de produits plus qualitatifs et plus économes en énergie. Cette offre nouvelle accélère le vieillissement du parc existant et libère de grands ensembles qui reviennent sur le marché. Des premières opérations de renouvellement et de changements d’usage s’engagent. L’enjeu est d’activer un cycle dynamique de réinvestissement de ce patrimoine sur la base d’un partenariat public/privé.
Ce sujet était au centre des échanges, lors de la réunion du 22 juin de l’Observatoire partenarial de l’Economie, du Rayonnement et de l’Attractivité, qui rassemble une quarantaine d’organismes : membres de l’AUAT, experts du domaine, professionnels et universitaires.
