La crise peut-elle renforcer les centralités urbaines ?

La crise peut-elle renforcer les centralités urbaines ?

La crise peut-elle renforcer les centralités urbaines ?

La crise de la Covid 19 a remis la notion de proximité au cœur des débats. Les périodes de confinement ont fait émerger une forme de proximité ultime : le travail ou l’école à domicile, les courses dans les magasins les plus proches et les promenades à pas plus de 1 km ! Que recouvre cette notion ? Revendiquée par de nombreux acteurs, la proximité est aujourd’hui protéiforme, tel un mot valise qui renvoie vers plusieurs directions : les commerces de proximité, les emplois de proximité, les élus et la démocratie de proximité, la nature de proximité…
Ce besoin traduit à la fois l’envie d’aller moins vite, moins loin, mais aussi celui de dialoguer, d’être écouté, de tisser des liens. En urbanisme, la proximité se traduit souvent par le quartier (et « sa vie de quartier »), par une ville « des courtes distances », praticable à pied ou à vélo, mais aussi où se prennent des décisions participatives, en circuit court.

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