Saurons-nous adapter la ville de demain à un climat de +5°C ? 
Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine

Saurons-nous adapter la ville de demain à un climat de +5°C ? 

Photo des participants et des intervenants de la rencontre prospective de l’AUAT sur l’adaptation au changement climatique

Saurons-nous adapter la ville de demain à un climat de +5°C ? 

Dans un contexte prospectif de changement climatique à +5°C en 2050, l’AUAT a organisé une rencontre pour questionner le modèle urbain de l’aire métropolitaine de Toulouse. Retour sur les grands messages mais aussi des ébauches d’idées pour s’adapter, sous la forme d’un récit. 

C’est en ce début d’été 2024, plus chaud que la normale selon Météo France, que l’adaptation au changement climatique a été mis à l’agenda des rencontres organisées par l’AUAT. Conférence, échanges, ateliers collaboratifs, balades climatiques… Plusieurs formats ont intéressé des acteurs de l’urbanisme pour approcher positivement une question complexe et possiblement anxiogène : comment adapter nos villes face à une hausse de température moyenne de +5°C d’ici 2050 ?

Replay de la rencontre prospective sur l’adaptation au changement climatique organisée par l’AUAT en juin 2024

Îlots de chaleur, stress thermique… Une conférence pour partager des constats  

Origines de la surchauffe urbaine, impacts du changement climatique sur les êtres vivants et les infrastructures, modes de gouvernance des territoires… Julia Hidalgo, directrice de recherche LISST climatologie et météorologie urbaines, a partagé plusieurs constats pour donner aux participants des bases communes aux réflexions à engager. 

Des retours d’expérience pour questionner les solutions d’adaptation climatique 

Plusieurs parties prenantes de l’adaptation des territoires au changement climatique ont pris part aux débats. La métropole de Toulouse, via son vice-président chargé de l’écologie, du développement durable et de la transition énergétique – François Chollet – a ainsi partagé les grands axes de la politique locale mise en œuvre. Sophie Blanc, cheffe de projet urbanisme du bureau d’études TRIBU, a partagé des repères pour agir, avec comme illustration un retour d’expérience à Belleville-en-Beaujolais. Vanessa Larrère, cogérante de l’agence d’architecture OECO, a quant à elle insisté sur l’importance de limiter les démolitions des bâtiments existants et d’adapter la construction neuve au réchauffement. 

Faire émerger des idées pour adapter le bâti, les logements, les quartiers et la ville 

Elus, techniciens de collectivités, chercheurs et acteurs économiques ont réagi à plusieurs scénarios prospectifs à plusieurs échelles. Face à des périodes de canicule, de pluies intenses, de coupures en énergies, chacun des participants a émis des idées pour adapter les bâtiments, les logements et les espaces publics. Toutes les pistes proposées sont désormais réunies dans un récit, partagé et illustré. 

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