Tous les habitants ont ressenti les bienfaits de cette amélioration de la qualité de l’air, qui s’est accompagnée d’une baisse du bruit, de l’amélioration de la sécurité routière et d’une réappropriation des espaces publics par les piétons et les deux-roues.
Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2), polluant local essentiellement émis par le trafic routier et les industries, ont été mesurées avant, pendant et après le confinement. Les résultats sont sans appel, la diminution des activités humaines a permis une amélioration considérable de la qualité de l’air. Malheureusement ces résultats positifs n’ont pas été maintenus au-delà du confinement et les concentrations de NO2 ont rapidement retrouvé leur valeur habituelle.
Mais alors comment aller vers une pérennisation de ces bons résultats ? Quels leviers liés à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire actionner pour limiter le trafic routier dans les villes ?