Emploi salarié : tour d’horizon d’un rebond différencié dans l’aire métropolitaine de Toulouse
Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine

Emploi salarié : tour d’horizon d’un rebond différencié dans l’aire métropolitaine de Toulouse

Emploi salarié : tour d’horizon d’un rebond différencié dans l’aire métropolitaine de Toulouse

L’AUAT poursuit l’observation des tendances de l’emploi salarié dans les territoires de l’aire métropolitaine de Toulouse. Le rebond post-covid-19 s’amplifie dans les aires de Toulouse et de Carcassonne, mais ralentit dans celles de Foix, de Gaillac, de Montauban et de Tarbes notamment. 

Le rebond de l’emploi observé en 2021 se confirme, toutefois de manière inégale dans les territoires de l’aire métropolitaine de Toulouse. Il s’amplifie à Toulouse, Carcassonne et Castelnaudary (gains annuels d’au moins de +2.5%/an). Il ralentit à Foix, Gaillac, Montauban, Tarbes, même si la croissance de l’emploi salarié privé s’établit également favorablement (entre +0.9 et +1.5%/an).

Du côté d’Albi, Auch, Castres, Graulhet et Saint-Gaudens, l’emploi reste relativement stable avec des évolutions annuelles comprises entre -0.2 et +0.3%/an. Enfin, l’emploi salarié privé recule à Cahors et à Pamiers (respectivement -2.1%/ an et -0.8%/an).

Les activités productives en fer de lance

Ces évolutions annuelles de l’emploi salarié privé illustrent des dynamiques différentes des activités productives et résidentielles. Elles tirent l’emploi dans le même sens : négativement à Cahors et positivement à Toulouse, Carcassonne, Castelnaudary, Foix, Montauban et Tarbes. À Saint-Gaudens et à Tarascon-sur-Ariège, l’évolution positive de l’emploi salarié privé est le résultat du dynamisme des activités résidentielles dont les gains font plus que compenser les pertes constatées dans le secteur productif. À Pamiers, le volume de postes supplémentaires dégagés par les activités résidentielles se révèle inférieur à celui de ceux qui disparaissent dans la sphère productive. 

Dans les grandes aires d’attraction de villes hors Paris, les activités productives ont constitué en 2022 le moteur majoritaire des gains d’emplois (63%). Un an plus tôt, ce rôle était assuré par les activités résidentielles (67%). Cette montée en régime du moteur productif est particulièrement marquée à Toulouse (78% des postes supplémentaires relèvent du « productif » contre 63% un an plus tôt) et Nantes (84% en 2022 contre 53% en 2021). La situation est comparable bien que moins forte à Lyon, Bordeaux et Marseille-Aix où entre deux tiers et trois quarts des gains d’emplois relèvent de la sphère productive en 2022.  

Découvrez la publication “Emploi salarié : les activités productives renforcent le rebond post-covid à Toulouse”

Toulouse toujours sur le podium de l’emploi

En 2022, les grandes aires d’attraction de villes françaises représentent 70 gains d’emplois salariés sur 100 constatés nationalement. Celle de Paris en dégage 35 à elle seule. Concernant ces 116 000 postes supplémentaires créés hors Paris, plus des trois quarts l’ont été dans huit aires d’attraction : Lyon, Toulouse, Marseille-Aix en Provence et Bordeaux sont les plus dynamiques en volume (+20 700 postes, + 15 800, +12 000 et +11 500 respectivement) suivies de celles de Nantes, Rennes, Montpellier et Lille (+8 900 pour la première et entre 6 200 et 6 600 pour les autres). 

Sur la période longue, soit depuis la fin des années 2000, Toulouse se situe au troisième rang en volume comme en rythme des aires les plus génératrices d’emplois (+1.9%/an soit +117 600 postes). En volume, Lyon est la plus dynamique (+11 600 postes/an) suivie de Toulouse, Bordeaux (+8 400/an et +8 000/an) puis de Marseille-Aix et Nantes (+6 300/an et +6 200/an) et Montpellier (+4 100/an).

Crédit photo : SAFRAN

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