L’aire d’attraction de Toulouse continue de créer de l’emploi, mais moins que l’an passé 

L’aire d’attraction de Toulouse continue de créer de l’emploi, mais moins que l’an passé 

L’AUAT partage une nouvelle analyse des tendances de l’emploi dans les territoires de l’aire d’attraction de Toulouse. S’il se crée moins d’emplois que l’an passé, la croissance est encore là, tirée par la filière aéronautique et d’autres secteurs. 

L’aire d’attraction de Toulouse continue de créer de l’emploi, mais moins que l’an passé 

L’AUAT partage une nouvelle analyse des tendances de l’emploi dans les territoires de l’aire d’attraction de Toulouse. S’il se crée moins d’emplois que l’an passé, la croissance est encore là, tirée par la filière aéronautique et d’autres secteurs. 

L’aire d’attraction Toulouse a créé 9 480 postes en 2023. Lyon suit de près, avec 8 130 postes, devant Marseille-Aix en Provence, Rennes et Nantes (entre +3 650 et +5 690 chacune), puis Strasbourg et Angers (+2 000 chacune).  

Evolution en 2023 de l’emploi salarié privé dans les grandes aires d’attraction de province. Source : Unedic 2000-2006 et Urssaf Caisse nationale 2022-2023, traitement AUAT.

Pourtant, si l’aire d’attraction de Toulouse affiche une croissance, celle-ci est divisée par deux par rapport à l’an passé, passant à +1,8 % par an. Cette croissance est essentiellement tirée par les activités productive (78 emplois sur 100 créés).

L’industrie crée 40 % des emplois de l’aire d’attraction de Toulouse

Avec 8 650 postes supplémentaires, Toulouse Métropole réunit 86 % des gains d’emploi de l’aire d’attraction. Cette croissance s’appuie à hauteur de 40 % sur l’industrie dont la construction aéronautique (+2 690 postes). 30 % sont issus de services aux entreprises comme l’ingénierie et les études techniques (+1 480), la sécurité privée, le conseil pour les affaires et le conseil informatique (entre +500 et +600 pour chacune de ces activités).

Dans le Sicoval, 46 % des emplois supplémentaires relèvent des services aux entreprises. Sont concernés les secteurs de la programmation et du conseil informatique (+240), l’ingénierie et les études techniques (+120). 19 % d’autres gains d’emplois proviennent des services collectifs (notamment, les activités de sécurité sociale et d’assurance avec +50 postes chacune). Les postes supplémentaires sont exclusivement productifs, la sphère résidentielle connaissant un très léger tassement.

Dans les Terres du Lauragais, l’orientation positive de l’emploi est due au transport de voyageurs (+120), à l’ingénierie et aux études techniques (+60). Les autres types d’activités ne connaissant pas des évolutions très significatives. Au global, les activités productives génèrent 54 % des gains d’emplois de l’année.

Le Muretain Agglo et le Frontonnais sont les autres territoires « en croissance » (entre +100 et +150 emplois chacun).  Ailleurs dans l’aire d’attraction, un peu moins d’une dizaine de territoires connaissent des gains plus modestes (entre +10 et +70 postes selon les cas). Il n’y a qu’en Gascogne Toulousaine (+150 postes dans les activités d’analyse et de certification techniques et -110 dans celles de sièges sociaux) et dans le Volvestre (+80 dans la restauration rapide et -110 dans l’intérim) que des mouvements notables s’observent pour certains types d’activité.

Dans le Grand Ouest Toulousain, le Savès, les Hauts Tolosans, les Côteaux de Bellevue, Tarn-Agout et le Val d’Aïgo, l’emploi progresse dans le commerce, la construction et les services pouvant bénéficier de l’appoint d’activités industrielles ou logistiques.

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5 territoires en croissance

Au sein des aires d’attraction de villes moyennes autour de l’AAV de Toulouse, les tendances sont positives pour Tarascon-sur-Ariège, Gaillac, Graulhet (entre +2 et 3 %/an chacune), Castelnaudary (+1,5 %/an) et Tarbes (+0,7 %/an). Dans les trois premières, la dynamique de l’emploi repose majoritairement sur les activités résidentielles à l’inverse des autres. Auch est la seule grande aire à connaitre un recul marqué de l’emploi (-3 %/an).

Quant aux autres grandes aires, elles connaissent des évolutions limitées de l’emploi dans une fourchette allant de +0,5 %/an (Montauban) à -0,4 %/an (Albi, Foix et Saint-Gaudens). A Montauban, Cahors et Pamiers, la tendance de l’emploi est majoritairement le fait de la sphère productive.

Evolution de l’emploi salarié privé entre 2022 et 2023 par aires d’attraction des villes moyennes autour de Toulouse. Source : Urssaf Caisse nationale 2022-2023, traitement AUAT.

Lire la publication « Dynamisme de l’emploi : l’aéronautique en fer de lance, les autres secteurs en renfort »

10 questions / réponses sur l’évolution de l’emploi

Quel est le secteur dominant dans la création d’emplois à Toulouse en 2023 ?

Le secteur aéronautique est le fer de lance de la croissance de l’emploi à Toulouse, représentant une part majeure des créations d’emplois en 2023.

Comment l’économie toulousaine a-t-elle récupéré après la crise sanitaire ?

En 2023, les niveaux d’emploi d’avant la crise sanitaire ont été atteints ou dépassés, avec l’aéronautique jouant un rôle central dans cette reprise.

Quelles perspectives les entreprises toulousaines envisagent-elles pour 2024 ?

Les entreprises prévoient une poursuite des embauches, mais à un rythme plus lent, influencé par un contexte économique tendu et des carnets de commande fragiles.

Quels sont les secteurs les plus impactés négativement en termes d’emploi ?

La construction a connu un recul notable en 2023, particulièrement dans la maçonnerie et le gros œuvre, affectée par la baisse des projets immobiliers.

Quelles sont les dynamiques d’emploi dans les services aux particuliers ?

Les services aux particuliers montrent une forte demande dans les métiers de soin (cure et care) avec des hausses dans les secteurs hospitalier, social, et d’aide à domicile.

Comment évoluent les emplois industriels dans l’aire toulousaine ?

L’emploi industriel a rebondi avec une croissance dans les industries aéronautique et spatiale, augmentant de 4,5 % en 2023 et dépassant les niveaux pré-COVID.

Quels secteurs de services montrent une croissance en 2023 ?

Les services aux entreprises, notamment en ingénierie et conseils, et les services collectifs, comme la restauration rapide et l’assurance, ont contribué à la croissance.

Quelles tendances affectent le secteur du commerce à Toulouse ?

Le secteur du commerce reste globalement stable, avec des gains dans la réparation auto-moto et l’optique, compensant les pertes dans l’habillement et la pharmacie.

Quelle part de la croissance d’emploi dans l’aire toulousaine est due à la sphère productive ?

Environ 78 % des nouveaux emplois dans l’aire toulousaine en 2023 sont liés à des activités productives, principalement dans l’industrie.

Quels sont les territoires périphériques de Toulouse ayant connu une forte croissance ?

Tarascon-sur-Ariège, Gaillac et Graulhet ont enregistré une forte croissance, principalement soutenue par des activités résidentielles.

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