Les établissements d’enseignement supérieur des 11 intercommunalités du Dialogue métropolitain de Toulouse génèrent 2 milliards d’euros de retombées et 30 400 emplois. Détails d’une étude qui met en lumière l’empreinte économique d’un secteur à la valeur académique et sociale incontestée.
Si l’enseignement supérieur coûte, il rapporte aussi ; et bien au-delà de ce qu’il permet en termes de transmissions de compétences et de formation des jeunes… C’est le message argumenté délivré par une étude de l’AUAT pour le compte des 11 intercommunalités de l’association du Dialogue métropolitain de Toulouse et l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées.
Les étudiants et les établissements d’enseignement supérieur y génèrent plus de 30 000 emplois et des retombées monétaires, qui s’élèvent à plus de 2 milliards d’euros chaque année.
Les grands enseignements de l’étude
Des emplois et de la consommation
Parmi les retombées directes figurent les emplois des personnels des établissements résidant sur les territoires des EPCI membres. 10 650 équivalents temps-plein (ETP) sont ainsi décomptés sur le périmètre du Dialogue métropolitain de Toulouse. La Métropole toulousaine concentre à elle seule 9 990 emplois directs et les villes moyennes environ un millier d’ETP. Les communautés d’agglomération du Grand Albigeois et de Tarbes-Lourdes-Pyrénées possèdent également un nombre d’emplois directs conséquent, avec respectivement 380 et 340 ETP.
Les dépenses de consommation de ces personnels s’établissent à 356 millions d’euros sur le périmètre du Dialogue métropolitain de Toulouse. 326 millions concernent Toulouse et près de 30 millions les villes moyennes.
137 millions d’euros de dépenses pour l’économie locale
Les retombées indirectes comprennent les dépenses de fonctionnement et les dépenses d’investissement des établissements. Elles s’élèvent à 266 millions d’euros, dont seuls 137 millions d’euros produisent un effet sur l’économie locale. Les frais de fonctionnement et les charges courantes des établissements représentent 88 millions d’euros sur une année. Les dépenses d’investissement s’élèvent à 49 millions d’euros. Toulouse Métropole concentre 123 millions d’euros de retombées. Les villes moyennes « captent » 14 millions d’euros répartis sur les sept autres agglomérations possédant au moins une implantation de l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées (UFTMiP).
Le nombre d’emplois indirects générés par les établissements de l’UFTMip s’établit ainsi à 1 700 emplois. 990 sont le fait des dépenses de fonctionnement et 740 emplois sont imputables aux frais d’investissement.
Des retombées induites sont également identifiées par l’étude. a présence d’étudiants sur le territoire et les dépenses de consommation des emplois directs et indirects des établissements génèrent 17 700 emplois et 1 500 millions d’euros par an.
Des focus par intercommunalités
L’étude propose, dans une deuxième partie, un focus sur chaque intercommunalité de l’association du Dialogue métropolitain de Toulouse. Typologie des étudiants inscrits, des établissements, détails des retombées générées…