La croissance démographique de l'aire urbaine de Toulouse, des équilibres territoriaux réinterrogés
Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine

La croissance démographique de l’aire urbaine de Toulouse, des équilibres territoriaux réinterrogés

La croissance démographique de l’aire urbaine de Toulouse, des équilibres territoriaux réinterrogés

Les derniers chiffres de population publiés fin décembre par l’Insee portent le millésime 2013 et sont donc comparables aux résultats de 2008 (sur un cycle de 5 ans, que l’on peut comparer en tendance au cycle 2007–2012).
Ces résultats confirment des tendances lourdes mais apportent également un éclairage sur des inflexions notables dans l’évolution démographique de l‘aire urbaine.

Tout d’abord, comme cela était attendu, la croissance perdure et se renforce même légèrement, avec 17 700 habitants supplémentaires chaque année. Mais, pour la première fois depuis la fin des années 90, c’est la partie centrale de l’aire urbaine, le pôle urbain, qui renforce sa croissance, alors que celle du périurbain a tendance à baisser légèrement.

En effet, le pôle urbain gagne chaque année 11 000 habitants de 2008 à 2013, ce qui est en augmentation par rapport au cycle de 2007–2012 (+ 9 400). Cette progression doit beaucoup à une accélération de la croissance de Toulouse ( + 3800 habitants/an), mais aussi à la progression de communes comme Colomiers (+ 1000 habitants/an), Balma, Blagnac, Castelginest et Mondonville qui se situent toutes au-dessus des 200 habitants supplémentaires par an.

La tendance à une moindre croissance de la couronne périurbaine est perceptible, avec + 6 600 habitants/an sur le cycle 2008-2013 contre + 7 200 sur le cycle de 2007-2012. Cette baisse est encore modérée et demandera à être confirmée, mais elle constitue un changement par rapport à une tendance à l’œuvre depuis de nombreuses années d’un développement rapide du périurbain.

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