L’AUAT partage les conclusions d’une étude sur les situations sociales des jeunes de 16 à 25 ans de l’agglomération toulousaine. Focus sur une jeunesse aux 3 profils, mise à mal par une crise Covid-19 qui a accentué la précarité des plus vulnérables d’entre eux.
Fermeture des établissements d’enseignement, mise à l’arrêt d’entreprises, suppression d’emplois d’intérim, de CDD, de stages et d’emplois étudiants… Les mesures prises pour contenir la pandémie de Covid-19 ont mis en lumière la précarité qui s’accentue depuis des années chez les 16-25 ans.
Cette crise sociale a motivé la réalisation d’une étude de l’observatoire des vulnérabilités sociales animé par l’AUAT, en partenariat avec Toulouse Métropole.
Qui sont les jeunes de l’agglomération toulousaine
Avec 18% de la population de l’agglomération âgée de 16 à 25 ans, Toulouse Métropole se positionne juste devant Bordeaux et Lyon.
Trois profils de jeunes adultes sont analysés pour faire un état de leurs situations socio-économiques respectives. Il s’agit des élèves ou étudiants, des jeunes actifs et des jeunes en difficultés d’insertion.
Consulter les chiffres clés sur les jeunesses toulousaines
L’étude contribue à comprendre comment certains évènements augmentent les risques des jeunes à glisser dans des situations de vulnérabilités sociales. Sont aussi identifiés les dispositifs qui leurs permettent de faire face à ces situations qui les fragilisent. Accès au logement, aux soins, à l’emploi et à l’alimentation sont ainsi passés au crible, par catégorie de jeunes.
L’exposition des jeunes aux vulnérabilités : des situations hétérogènes
Parmi les conclusions, l’AUAT relève que les jeunes adultes de Toulouse Métropole vivent des situations hétérogènes. Toutefois, on sait que la crise sanitaire a eu un impact important sur leurs parcours ; certains effets risquent de durer plus longtemps pour une partie d’entre eux. Pour ceux qui ont été fragilisés sans connaître de précarité, ou ceux ayant connu une perte d’emploi, on peut supposer que leurs situations vont s’améliorer si la reprise économique se confirme. En revanche, pour les jeunes qui étaient déjà en situation précaire ou avec des problèmes d’insertion, les vulnérabilités persisteront probablement.
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