Les familles toulousaines déménagent-elles en périphérie ?
Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine

Les familles toulousaines déménagent-elles en périphérie ?

Les familles toulousaines déménagent-elles en périphérie ?

La baisse de la natalité et des effectifs scolaires à Toulouse alimente un questionnement sur l’évolution du peuplement de la ville de Toulouse, de sa banlieue et de son bassin de vie. Revue des indices qui tendront, peut-être, à rebattre les cartes des équilibres territoriaux actuels.

Si l’exode urbain n’a pas eu lieu pendant et à l’issue de la pandémie de Covid-19, des données officielles réinterrogent pourtant des dynamiques continues et bien documentées.

Toulouse et son agglomération n’ont jamais été aussi attractives qu’au cours des dernières années. Avec une moyenne de 5 300 nouveaux habitants par an, la ville connaît un rythme de croissance démographique jamais atteint depuis les années 1960, la préparant à devenir la troisième ville la plus peuplée de France. Avec quatre habitants sur dix âgés de 20 à 39 ans, elle fait déjà partie des villes les plus jeunes.

Changement de parcours pour les familles toulousaines

Pourtant, plusieurs signaux semblent indiquer une évolution des dynamiques démographiques à l’œuvre entre Toulouse et les villes voisines. La combinaison d’une baisse des naissances et des effectifs scolaires en primaire dans la ville depuis 2020 amène à s’interroger sur les comportements des ménages familiaux toulousains.

Cartographies présentant l'évolution des nombres de naissances dans la ville de Toulouse entre 2014 et 2018, puis entre 2019 et 2022
Évolution des naissances – ville de Toulouse

Parallèlement, les communes de banlieue et de la couronne périurbaine observent une augmentation inédite de leur natalité et des effectifs scolaires durant la même période. Si les départs de familles toulousaines vers les communes périphériques ne sont pas nouveaux, ils semblent s’être intensifiés depuis la pandémie.

Le coût des logements comme catalyseur de migrations

Avec une offre en grands logements plus importante, des niveaux de prix et des loyers moins élevés, le périurbain répond aux aspirations d’une partie des familles toulousaines rencontrant des difficultés à se loger dans la ville. Sans encore pouvoir connaître l’origine des acheteurs, la forte augmentation du nombre de ventes de grands logements en banlieue et dans la couronne périurbaine depuis la pandémie indique un regain d’attractivité pour ces territoires. Si l’attractivité toulousaine demeure, ces premiers signaux indiquent que des évolutions sont à l’œuvre en matière de parcours résidentiels.

Graphique montrant l'évolution des ventes de grands logements à Toulouse, en banlieue et dans l'aire d'attraction de Toulouse
Évolution du nombre de ventes de grands logements à Toulouse et en périphérie de la commune

Consulter la publication : Vrai ou faux : les familles toulousaines partent-elles vers les communes de périphérie ?

En savoir plus sur l’évolution de la démographie dans l’aire métropolitaine de Toulouse

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