Nouvelles technologies et intelligence artificielle : quelles (r)évolutions sur l’emploi et les territoires ?

Nouvelles technologies et intelligence artificielle : quelles (r)évolutions sur l’emploi et les territoires ?

Nouvelles technologies et intelligence artificielle : quelles (r)évolutions sur l’emploi et les territoires ?

10 est le coût dérisoire en $ d’une puce électronique « deep learning », c’est-à-dire dotée d’une très forte capacité de calcul, capable de traiter des informations répétitives, mieux que le cerveau humain. Cette nouvelle génération de puces, comprenant des neurones numériques avec faculté d’apprentissage, est conçue à Toulouse au sein du CerCo [[Centre de Recherche Cerveau et Cognition, une unité mixte CNRS/Université Paul Sabatier et une des unités de recherche de l’Institut des Sciences du Cerveau, de la cognition et du comportement de Toulouse.]].
Elle arrive sur le marché au coût de 100$. Ces avancées technologiques spectaculaires et rapides auront de toute évidence des répercussions sur l’emploi à court et moyen terme, et constituent une « menace » pour de nombreux métiers.

… est aussi la part en % des emplois « exposés » en France, selon le rapport du Conseil d’Orientation pour l’Emploi, emplois cumulant des vulnérabilités susceptibles d’en menacer l’existence dans un contexte d’automatisation. Cette exposition non négligeable, mais relative par rapport à d’autres scénarios plus pessimistes, se traduirait surtout par une adaptation des métiers, et la ré-interrogation de la notion de travail et des modèles de création de valeur. Ainsi, selon le rapport, 50% des emplois existants en France pourraient voir leur contenu notablement ou profondément se transformer.

C’est un immense défi qui se dresse devant nous, dans un contexte où les transformations du modèle de développement économique, portées en particulier par les écosystèmes numériques, bouleversent nos repères et réinterrogent l’action des pouvoirs publics. Ce défi est apparu fondamental, global, sociétal…

Ces enjeux ont été au cœur des discussions de la réunion de l’observatoire OPERA du 7 mars 2018 à l’AUAT : « Nouvelles technologies et intelligence artificielle : quelles (r)évolutions sur l’emploi et les territoires ? » animé par Joseph Carles (maire de Blagnac, Vice-Président Toulouse Métropole), où sont intervenus :

– Philippe Coste, délégué général de la French Tech Toulouse,
– Céline Gruffat, chargée de mission au Comité d’Orientation pour l’Emploi,
– Simon Thorpe, directeur de recherche au CNRS.

Leurs interventions sont disponibles dans DatAUAT, réservé aux membres de l’agence.

Partager  :