euros, c’est ce que paie en moyenne le locataire d’un appartement dans le parc privé de l’agglomération de Toulouse. A l’exception de la zone centrale de Toulouse et quelques quartiers particulièrement côtés, ce montant varie peu d’un secteur à l’autre, entre 535 et 589 euros, soit un écart de 10 %, mais pour des surfaces très différentes, de 51 à 60 m², soit quasiment 1 chambre supplémentaire.
Ainsi, l’éloignement ne permet pas forcément de faire baisser la dépense logement pour le ménage, mais il permet de disposer d’une surface plus importante. Cependant, rapporté à la surface du logement, une hiérarchie géographique des loyers s’établit en fonctions des spécificités du parc locatif et de la qualité des logements dans les différents secteurs géographiques de l’agglomération.
Avec plus de 145 000 logements locatifs privés, dont les deux-tiers sont situés à Toulouse, ce parc accueille étudiants et nouveaux arrivants. Il joue un rôle essentiel dans le marché du logement et constitue une étape incontournable dans les parcours résidentiels des ménages.
L’observatoire local des loyers de Toulouse analyse le marché locatif sur plus d’une centaine de communes de l’agglomération, grâce à la participation d’une trentaine de professionnels en 2014 et d’une collecte spécifique sur des logements gérés directement par leur propriétaire. Il dispose de plus de 14 000 références de loyers, sur la base desquelles sera calculé le loyer médian.
Les résultats sont issus d’une méthodologie identique, élaborée sous l’égide d’un comité scientifique indépendant qui garantit la rigueur de la méthode et une présentation homogène des résultats qui vont prochainement être mis à la disposition du public, des professionnels du logement et des collectivités locales.
Dans ce contexte, cet observatoire répond à l’ambition locale de mettre une information fiabilisée, représentative, à disposition des professionnels et des usagers.
Les secteurs géographiques de l’enquête Loyers 2014
