Sobriété et modèle territorial au cœur des débats du comité stratégique partenarial de l’AUAT
Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine

Sobriété et modèle territorial au cœur des débats du comité stratégique partenarial de l’AUAT

Sobriété et modèle territorial au cœur des débats du comité stratégique partenarial de l’AUAT

L’AUAT a réuni son comité stratégique partenarial le 8 mars pour travailler collectivement sur deux nouveaux enjeux communs à tous les membres de l’agence : l’impératif de sobriété et l’opportunité de développer un nouveau modèle territorial.

Pas à pas et en prise directe avec les priorités de ses membres, l’AUAT actualise et affine les objets de travail communs pour les années à venir. Dès décembre 2022, le comité technique partenarial de l’agence avait esquissé des premières pistes de travail mutualisé. L’heure était donc à la précision de ces thèmes le 8 mars dernier, autour d’Annette Laigneau, présidente de l’AUAT et de Yann Cabrol, directeur général.

Les intercommunalités d’Albi, de Gaillac-Graulhet, du Grand Ouest Toulousain, du Sicoval, de Toulouse Métropole et le SCoT de Montauban étaient représentés. L’Etat, via la DDT 31 et le conseil départemental de Haute-Garonne ont aussi pris part aux discussions, tout comme Tisséo et des représentants du comité expert et d’orientation de la revue BelvedeR. Une nouvelle structure a rejoint cette instance : la société du Grand Projet du Sud-Ouest.

La sobriété territoriale comme fil rouge

Fil rouge 2023 de l’observation menée par l’AUAT sur les champs de l’habitat, de l’économie, de l’environnement, du foncier, du commerce et des mobilités, l’enjeu de la sobriété est également au cœur de la démarche de compréhension de l’évolution des modes de vie et des usages. Ce sujet a été mis au débat pour les membres du comité stratégique partenarial avec comme objectif de bien identifier les attendus à l’égard de l’AUAT.

Chaque participant a été amené à exprimer ses priorités et à les discuter, sur la base de choix d’images représentant divers volets de la sobriété territoriale. Cette dernière étant appréhendée comme synonyme de modération dans les pratiques individuelles, dans le cadre d’une démarche collective.

Plusieurs pistes ont émergé des discussions, avec comme conclusion partagée que l’AUAT sera légitime pour accompagner des réflexions sur des enjeux transverses. Toutes les idées débattues ont été teintées du changement de modèle imposé par la loi Climat et résilience et la Stratégie nationale bas carbone. Ses conséquences directes en termes de réduction de l’artificialisation des sols demandent à être accompagnées. Ses conséquences indirectes sur l’accession à la propriété, le risque d’accroissement des inégalités mais aussi de limitation des activités économiques ont également été qualifiées d’enjeux.

Les participants ont ouvert des champs d’étude pour accompagner la définition de nouveaux modèles économiques permettant de soutenir la demande toujours croissante. L’approche systémique du ZAN constitue ainsi une piste de travail, en lien avec les enjeux de mobilité et l’évolution des modes de vie.

Vers un nouveau modèle territorial ?

Les participants ont souligné l’intérêt d’engager une démarche prospective visant à identifier et débattre des transformations possibles du modèle territorial, en matière d’accueil de population, de croissance économique, de localisation des grandes fonctions et plus globalement dans leurs impacts territoriaux et sociaux.

La définition de ce champ prospectif a suscité de nombreux débats portant notamment sur le souhait de l’inscrire dans le long terme mais avec des jalons maîtrisables, de le poser sur un vaste territoire mais qui intègre les échelles de proximité, d’associer de nombreux acteurs avec un objectif de pédagogie et d’acculturation collective. Les participants ont insisté sur l’intérêt d’un exercice prospectif dans un cadre renouvelé, encadré par des enjeux climatiques, de santé, d’acceptabilité sociale…

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