Planification - AUAT
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Planification

L’AUAT accompagne les territoires dans l’émergence, le partage et la formalisation de leurs stratégies d’aménagement, fortement questionnées par les enjeux foncier et climatique.

Les « projets de territoires » sont réalisés avec les intercommunalités souhaitant créer du lien entre communes nouvellement réunies ou pour relancer une dynamique, parfois en lien avec un projet ultérieur de planification. Qu’il soit urbain, rural ou de montagne, le projet de territoire est un document visant à guider l’action publique locale. 

Aider les territoires à fixer leur cap

Outre les projets de territoires, le cadrage politique de l’action d’un EPCI peut être formalisé à l’occasion du projet d’aménagement stratégique (PAS) d’un SCoT.

Un projet politique peut aussi voir le jour lors du projet d’aménagement et de développement durable (PADD) d’un PLUi. Dans les deux cas, ces exercices sont alors réglementairement encadrés par le code de l’urbanisme.

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Le SCoT n’est pas un outil administratif, ni un outil d’inféodation à telle ou telle agglomération. C’est un projet fait par des élus au service des élus et des citoyens. [lire l’article]

Hervé Lefebvre,
président du syndicat mixte SCoT Gascogne

Accompagner les projets de planification

La bascule progressive de l’élaboration des documents d’urbanisme au niveau intercommunal conduit l’AUAT à aider les territoires à appréhender les enjeux au-delà de l’échelle communale. L’agence accompagne les collaborations entre les intercommunalités et les communes dans le cadre de projets de SCoT et de PLUi inscrits au programme partenarial.

Les projets en cours :

Ancrée dans les territoires, l’AUAT mobilise les expertises de ses pôles thématiques, pour partager des diagnostics utiles aux différentes politiques publiques en matière d’habitat, de mobilités, de transition écologique, d’activités économiques et commerciales… Les connaissances acquises par les bases de données sont complétées par des diagnostics terrain et entretiens d’acteurs.

Planification — AL

Nous avons donc repensé notre mode de développement car effectivement la ville s’est étalée pendant les 50 dernières années et cette manière de faire est désormais révolue. [lire l’article]

Annette Laigneau, vice-présidente de Toulouse Métropole

L’AUAT anime pour ses membres des rencontres de la planification : découvrez ses travaux depuis l’espace membres / ressources / planification

5 questions sur la planification territoriale 

Quel est l’objectif général d’un document de planification comme un SCoT ou un PLU(i) ?

Le but d’un document de planification est de définir un projet de territoire partagé pour les 10 à 20 prochaines années.  

Il permet de : 

  • Coordonner les politiques publiques (habitat, mobilité, économie, environnement) à différentes échelles. 
  • Anticiper l’organisation de l’espace en fonction des besoins identifiés (où construire ? où préserver ?). 
  • Maîtriser le développement pour limiter l’étalement urbain et optimiser l’utilisation du foncier. 
  • Garantir une cohérence entre les actions des différentes collectivités. 
  • Répondre aux grands enjeux contemporains, tels que la transition écologique, l’équité sociale et la solidarité territoriale. 
Quelles différences entre un SCOT et un PLU(i) ?  

Le SCoT est élaboré à l’échelle d’un large territoire (bassin de vie ou groupement d’intercommunalités). Il intègre des objectifs stratégiques et assure la cohérence entre différentes politiques sectorielles (habitat, déplacements, environnement). Il doit être compatible avec des documents de rang supérieur, comme le SRADDET. Il définit des grandes orientations. 

Le PLU(i) est établi à l’échelle communale ou intercommunale. Il traduit concrètement le projet du SCoT en règles d’occupation des sols applicables au niveau de la parcelle. C’est le document de référence pour l’instruction des autorisations d’urbanisme (permis de construire, etc.).  

Elus et techniciens de collectivités : qui fait quoi lors de l’élaboration de documents de planification ? 

Les élus portent le projet politique. Ils participent à sa construction, valident les étapes clés et arbitrent les choix stratégiques. Leur rôle est d’incarner la vision du territoire et d’assurer la légitimité démocratique du document. 

Les techniciens (agents des collectivités, souvent appuyés par leur agence d’urbanisme) ont un rôle méthodologique et technique. Ils réalisent les diagnostics, formulent des propositions réglementaires, et garantissent la conformité juridique du document. Ils traduisent la vision politique en règles d’urbanisme applicables. 

Quelles sont les grandes étapes et la composition d’un document de planification ? 

Le contenu d’un document de planification, tout comme sa procédure d’élaboration, s’inscrivent dans un cadre réglementaire, définis principalement par le Code de l’urbanisme.  

  1. Le diagnostic : analyse approfondie du territoire (population, habitat, environnement, etc.) pour identifier les enjeux. 
  1. Le projet politique : formalisation des objectifs dans un document stratégique : 
  • Le PADD (projet d’aménagement et de développement durables) pour le PLU(i). 
  • Le PAS (projet d’aménagement stratégique) pour le SCoT
  1. La traduction réglementaire : les objectifs sont concrétisés dans des pièces opposables : 
  • Le DOO (document d’orientations et d’objectifs) pour le SCoT
  • Le règlement écrit et graphique pour le PLU(i). 
  1. L’évaluation environnementale : analyse visant à éviter, réduire ou compenser les impacts du projet sur l’environnement. 
  1. La concertation : démarche de consultation des personnes publiques associées (Etat, Région,…) et du public (réunions spécifiques, organisation de temps de concertation, consultations, enquêtes publiques) pour enrichir le projet et favoriser son appropriation. 
Qu’est-ce que la hiérarchie des normes en urbanisme ? Quelle distinction entre conformité, compatibilité et prise en compte ?    

La hiérarchie des normes garantit que les documents d’urbanisme respectent les règles édictées par les lois (ex: loi Littoral) ou les documents de planification de niveau supérieur. 

Elle s’appuie sur trois niveaux d’opposabilité, du plus ou moins contraignant :  

  • La conformité, qui impose une retranscription à l’identique de la règle supérieure, sans possibilité d’adaptation.  
  • La compatibilité, qui vise à respecter « l’esprit de la règle ». Elle permet une certaine adaptation tant qu’il n’y a pas de contradiction.  
  • La prise en compte, qui est niveau le moins contraignant d’opposabilité. Elle oblige le document à ne pas remettre en cause les orientations définies par un document supérieur.

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