L’observatoire des mobilités de l’AUAT, dans le cadre du partenariat Camino-T, constate un quasi-retour au niveau du trafic routier tel qu’observé en 2019 dans l’agglomération toulousaine. La pratique du vélo et du covoiturage est en progression.
Avons-nous changé nos pratiques de déplacements à l’issue de la crise Covid-19 ? La question était posée lors de la publication des chiffres de 2021… Le trafic routier était alors à la baisse et l’usage du vélo en plein essor.
2022, année de reprise pour la voiture et les transports en commun
La réponse n’est pas aussi tranchée à l’heure où les chiffres de 2022 sont désormais consolidés. Pour certains modes de déplacements, les niveaux de fréquentation sont proches de ceux observés en 2019. C’est le cas pour le trafic routier sur le périphérique toulousain, mais aussi pour la fréquentation des réseaux de transports collectifs et le nombre de voyageurs en gare. Le trafic aérien est également à la hausse.
D’autres modes de déplacements (moins carbonés !) poursuivent leur forte progression : c’est notamment le cas pour le vélo, particulièrement dans Toulouse et les communes de première couronne. C’est également le cas pour la pratique du covoiturage.
En synthèse, l’année de 2022 est une année de reprise qui reste encore légèrement en dessous des pics d’usages atteints en 2019, malgré une dynamique clairement à la hausse. L’année 2023 sera importante à suivre afin d’identifier comment ces pratiques s’inscrivent dans le temps deux ans après la fin de la crise sanitaire.
Déplacements : les chiffres clés détaillés dans la publication :
- les flux d’échanges entre EPCI ;
- le transport ferroviaire ;
- les cars privés ;
- le transport aérien ;
- le parc automobile (incluant un point d’étape Crit’air signalant que 29% des véhicules étaient classés 3, 4 ou 5 au 1er janvier 2023, contre 40% en 2019) ;
- le trafic routier sur autoroutes et voies d’agglomération intra rocade ;
- l’accidentologie ;
- les transports collectifs de bus, tramway, métro et trains régionaux ;
- l’autopartage et le covoiturage ;
- les infrastructures de vélo ;
- le stationnement ;
- les pôles multimodaux.
