Dans la nouvelle définition des aires d’attraction des villes dévoilée par l’Insee en octobre dernier, l’agglomération de Toulouse et son aire d’influence regroupent, au total, 527 communes, soit 75 de plus que pour « l’ancienne » aire urbaine. Elle compte désormais 1 433 660 habitants. Entre 2013 et 2018, sa population augmente à un rythme moyen de +1,3%/an, soit +17 930 habitants par an.
Parmi la cinquantaine de communes de plus de 5 000 habitants que l’aire comporte, les communes qui connaissent les évolutions de population les plus intenses sont Labarthe-sur-Lèze (+4,1%/an soit +230 hab./an), Merville (+3,4%/an soit +180), Seysses (+3,2%/an soit +270) et Cornebarrieu (+3%/an soit +190). Celles qui enregistrent les gains de population les plus importants en dehors de la ville de Toulouse, en volume, demeurent Blagnac (+435 hab./an), Plaisance-du-Touch (+350 hab./an), Cugnaux (+325 hab./an), Balma (+320 hab./an) et Tournefeuille (+295 hab./an).
Le gain relatif de population pour la ville de Toulouse s’établit à +1,2%/an (soit +5 710 hab./an). Il est du même niveau que celui des grandes villes françaises les plus dynamiques : +1,4%/an à Nantes, +1,3%/an à Montpellier et +1,1%/an à Bordeaux.
Le constat est le même à l’échelle des grandes aires d’attraction et ce, malgré l’évolution récente de sa définition : Toulouse demeure l’une des cinq aires qui gagnent le plus en population. Entre 2013 et 2018, elle talonne un trio constitué de Montpellier, Nantes et Bordeaux (+1,4%/an chacune soit respectivement +10 850, +13 610 et +18 250 hab./an) et devance Rennes (+1,1%/an soit 8 220) et Lyon (+0,9%/an soit +20 410).
Une publication AUAT est à paraître courant février sur ce nouveau zonage des aires d’attraction des villes, traitant, à la fois, des différences avec le périmètre de l’aire urbaine et des incidences en matière d’aménagement du territoire.