Focus sur la place des femmes, un enjeu pour aménager les territoires
Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine

Focus sur la place des femmes, un enjeu pour aménager les territoires

Focus sur la place des femmes, un enjeu pour aménager les territoires

A l’occasion du 8 mars, l’AUAT porte la focale sur les femmes dans l’aire d’attraction de Toulouse. L’analyse des niveaux de diplôme, d’emploi, de rémunération ou encore des pratiques de mobilité peut orienter des politiques publiques locales. 

Comment aménager les territoires de demain sans connaître les particularités de la population qui y habite ? L’AUAT y participe en produisant régulièrement des études sociales portant sur les grands enjeux du territoire. Le suivi des dynamiques de peuplement est à ce titre une donnée d’entrée essentielle pour les exercices de planification et, plus généralement, les politiques publiques des collectivités de l’aire métropolitaine de Toulouse.  

L’agence s’attache aussi à éclairer les ressorts des inégalités qui subsistent entre les habitants. Comprendre les vulnérabilités de la jeunesse ou encore les mobilités résidentielles dans les quartiers politique de la ville en sont des exemples.  

Suivre les tendances sur la place des femmes dans la ville

Des évolutions notables ont eu lieu sur cette question au cours des dernières décennies, mais des inégalités subsistent. Le territoire de l’aire d’attraction de Toulouse s’inscrit globalement dans cette tendance, comme l’indique cette sélection de données issues de l’Insee ou du rectorat de l’académie de Toulouse :  

À l’examen du brevet et du baccalauréat, toutes filières confondues, les filles ont un meilleur taux de réussite que les garçons (97% contre 93% pour les garçons au baccalauréat). Mais dès le lycée, et encore plus dans l’enseignement supérieur, elles s’orientent dans des filières différentes. Elles sont minoritaires en voie professionnelle et dans les cursus scientifiques (hors santé) tels que les écoles d’ingénieur ou les sections de techniciens supérieurs mais elles représentent plus de sept étudiants sur dix dans les formations sociales et paramédicales. 

A la fin de leurs études, les femmes ont plus de difficultés à trouver un emploi. Deux ans après l’obtention de leur master, 74% des femmes ont un emploi stable contre 81% des hommes. En termes de niveau de qualification, elles sont autant que les hommes à être diplômées du supérieur (43% contre 32% à l’échelle nationale). Bien qu’il ait fortement augmenté au cours des dernières décennies, le taux d’activité des femmes reste inférieur à celui des hommes : 73% des femmes de 15 à 64 ans ont un emploi ou en recherchent un contre 78% des hommes. Cet écart s’observe dans les mêmes proportions à l’échelle nationale. 

Parce qu’elles exercent moins souvent des postes de cadres ou des emplois à responsabilités et qu’elles sont trois fois plus nombreuses à être à temps partiel, leur revenu salarial est inférieur de 23% à celui des hommes. Cet écart est plus marqué dans l’aire d’attraction de Toulouse qu’à l’échelle de la France métropolitaine (17%). 

Infographie sur les femmes et les hommes dans l'aire d'attraction de Toulouse

Partager  :

commerce
économie
habitat
environnement
population
mobilités
foncier
commerce
économie
habitat
environnement
population
mobilités
foncier